J’avais
dit que je proposerai cette années des sermons portant sur les autres textes que sur ceux de l’Évangile, encore
faut-il que l’on puisse écrire un sermon
sur les textes proposés. Cette semaine encore ce n’est pas le cas et je vous
propose donc, de vous redonner un sermon écrit en 2013 et un autre proposé en
2010 sur Luc 20 : 27-38, le texte de l’Évangile proposé pour le 6 dimanche
2016
Luc 20 :27-38 : Une
question sur la résurrection. Dimanche 10 novembre 2013
.
27 Quelques-uns des sadducéens, qui soutiennent qu'il n'y a pas
de résurrection, vinrent l'interroger : 28 Maître, voici ce que Moïse nous
a prescrit : Si quelqu'un meurt, ayant une femme, mais pas d'enfant, son
frère prendra la femme et suscitera une descendance au défunt. 29 Il y avait donc
sept frères. Le premier prit femme et mourut sans enfant. 30 Le deuxième, 31
puis le troisième prirent la femme ; il en fut ainsi des sept, qui
moururent sans laisser d'enfants. 32 Après, la femme mourut aussi. 33 A la
résurrection, duquel est-elle donc la femme ? Car les sept l'ont eue pour
femme ! 34 Jésus leur répondit : Dans ce monde-ci, hommes et femmes
se marient, 35 mais ceux qui ont été jugés dignes d'accéder à ce monde-là et à
la résurrection d'entre les morts ne prennent ni femme ni mari. 36 Ils ne
peuvent pas non plus mourir, parce qu'ils sont semblables à des anges et qu'ils
sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection. 37 Que les morts se
réveillent, c'est ce que Moïse a signalé à propos du buisson, quand il appelle
le Seigneur Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac et Dieu de Jacob. 38 Or il n'est pas
le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants. 39
Quelques-uns des scribes répondirent : Maître, tu as bien parlé. 40 Et ils
n'osaient plus lui poser aucune question. .
Pourquoi
ne pas aborder les choses franchement et pourquoi biaiser quand il s’agit
d’aborder le sujet très controversé de la résurrection ? On
comprend mal pourquoi les Sadducéens posaient un piège à Jésus pour
aborder cette question qui était un sujet de débat fréquents entre les
théologiens de l’époque. Les uns y croyaient et l’enseignaient, les
autres n’y croyaient pas et enseignaient également à ne pas y croire. Les
pharisiens et les Sadducéens, les deux grands courants de la pensée juive à
l’époque de Jésus s’opposaient en effet sur cette question.
Mais
quelle que soit la position des uns et des autres, tous n’y mettaient pas le
même contenu, même s’ils appartenaient à la même famille de pensée, car tous ne
mettaient pas la même chose derrière les mots. En poussant les uns et les
autres dans leurs retranchements il apparaissait parfois que certains n’étaient
pas aussi éloignés de leurs adversaires qu’ils le laissaient paraître, même si
apparemment ils disaient le contraire, tant la question relevait de la
sensibilité plus que de l’argumentation théologique.
Il
en va de même encore pour aujourd’hui. La résurrection est au centre de la foi
chrétienne, mais tous n’y adhèrent pas de la même façon. La discussion ne
porte pas tant sur la notion de résurrection elle-même que sur la
réalité que ce terme recouvre. Pour les uns il s’agit d’une résurrection
physique qui concerne le corps de l’individu, pour les autres, il s’agit
plus d’une réalité spirituelle, pour d’autres encore ce n’est qu’une manière de
se référer à l’événement fondateur du christianisme. Entre toutes ces notions,
la distance peut être grande, et pourtant, au sein de nos églises, les tenant
de l’une ou de l’autre opinion cohabitent et tolèrent l’opinion des
autres sans pour autant la partager.
La
tradition biblique classique de l’Ancien Testament ne connaît pas la notion de
résurrection. Elle n’apparaît que dans les textes les plus récents et
surtout dans les textes deutérocanoniques. Elle fait une timide
apparition au 2 eme siècle dans le deuxième livre des Maccabées (cf 2
Maccabées 7 ) et envisage la vie des croyants après leur mort auprès du Père.
Cette opinion a vu le jour sous l’influence grecque au moment où on a commencé
à s’interroger sur l’avenir des croyants devenus martyrs pour leur foi
et dont la vie trop tôt interrompue n’avait pas pu s’épanouir.
Avant cela, l’opinion classique était que les enjeux de la vie se faisaient du
vivant de chaque individu, après quoi, une fois mort, son souvenir s’effaçait
doucement dans le Shéol comme un ombre qui lentement disparaît. Telles étaient
les deux courants d'idées qui avaient cours du temps de Jésus :
Sadducéens, le parti des prêtres, contre les Pharisiens, le parti
des « intellectuels ».
Naturellement
Jésus ne pouvait se tenir hors de la querelle. Ici, elle se fait
agressive. Elle part du parti des Sadducéens qui cherchent à
ridiculiser la résurrection et à mettre Jésus en difficulté. Ils font semblant
d’imaginer qu’elle n’est que le recommencement de la vie après la mort
dans une réalité physique semblable à celle du monde des vivants qu’ils
viennent de quitter. C’est alors qu’ils rapportent, par le biais
d’une parabole le cas d’une femme qui aurait épousé les sept frères
de la même famille en vertu de la loi du Lévirat. Cette Loi faisait en effet
obligation au frère d’un défunt sans enfant de lui apporter une
descendance en épousant sa veuve. La Bible fait état de cette disposition
dans l’histoire de Ruth et de Booz. La question étant de savoir
duquel à la résurrection elle sera l’épouse. Le raisonnement est trop
simpliste pour être pris au sérieux et suppose beaucoup de sagesse de la part
de l’interpelé pour se tirer d’affaire. Jésus est sage, mais on ne
s’attend-on pas à sa réponse. En fait sa réponse ne prend vraiment de
sens que si elle est éclairée par l’événement de sa propre résurrection.
Il
faut donc voir dans ce récit l’état de réflexion où en étaient les
chrétiens de la première église quand il leur fallut étayer
théologiquement la question de la résurrection pour aider les membres de
l’Église qui n’avaient pas vécu à l’époque de Jésus à construire
raisonnablement leur foi en la résurrection
Nous
avons les reflets de leurs tentatives, parfois discordantes, sous la
plume de Paul qui modifie sa propre opinion à mesure qu’il mûrit ses
réflexions. Il se voit lui-même tantôt transfiguré et élevé au
ciel, échappant même à la mort physique (première épître aux
Thessaloniciens) tantôt revêtu d’un corps de gloire qui est devenu
spirituel et a perdu toute apparence physique (1 Corinthiens 15/44). La
question sur la manière de rendre compte de de la résurrection habitait
l’église naissante et Luc ici dans son évangile, écrit sans doute après
les années 70 donne à travers les propos de Jésus une réponse cohérente.
Luc
se sert donc des propos de Jésus pour donner une réponse qui sera celle de
l’Église quarante ans après sa disparition. Jésus insiste sur la notion
de vie. Il remonte à Moïse et à l’épisode du buisson ardent pour étayer sa
réponse. C’est à partir de cet événement de la vocation de Moïse que
débute réellement l’immense saga qui concerne Dieu et son peuple. Lors de cet
événement Dieu avait fait un pacte de vie avec l’humanité par le moyen de la
mission qu’il avait confiée à Moïse pour libérer le peuple d’Israël. Ce pacte
ne saurait être rompu sans porter atteinte à la nature de Dieu, ce qui
est impossible et absurde. En conséquence ce pacte de vie est inaliénable.
Dieu
y est présenté comme celui qui donne du sens à la vie. Il ne saurait donc y
avoir de vie sans Dieu et Dieu se situe dans la durée. Il était au
commencement, comme il le sera toujours, dispensant la vie à l’humanité. Si
Dieu n’a pas de fin, la vie qu’il dispense aux hommes n’en a pas davantage. Ce
raisonnement un peu simpliste devrait nous suffire. Pour entrer dans le projet
de résurrection proposé par Jésus, il suffit donc de croire que nous
avons partie liée avec Dieu comme l’avait Jésus. Notre foi en Dieu
nous inscrit inévitablement dans son éternité. Le reste n’est que commentaire.
Sans
doute les uns et les autres voudraient aller plus loin. Ils voudraient se
forger des images mentales et établir des systèmes rassurants. Jésus ne nous
l’interdit pas. Il nous en laisse l’entière liberté. Il nous donne même une
piste qui n’est pas forcément suivie par les théologiens modernes :
c’est celle des anges. Mais avant de développer ce point, il nous faut avant
tout retenir comme préalable à toute théorie, que nous sommes habités par la
vie de Dieu et que la vie en Dieu ne connaît pas la mort.
Quant
aux anges que Jésus mentionne à la fin de son propos ils font un peu figure de
boutade de sa part pour répondre à la boutade des sadducéens au sujet de
la femme aux sept maris. Ils lui demandent non sans perversité avec
lequel elle partagera sa couche lors de la résurrection. Pour les anges, le
raisonnement est subtil mais n’apporte pas d’autre réponse que celle que nous
avons déjà donnée.
En
fait, il n’y a pas vraiment de théologie des anges dans la Bible. A l’époque de
Jésus, comme à la nôtre, certains croyaient fermement à la réalité des anges,
notamment celle des anges gardiens. Jésus ne les contredit pas, il y fait même
allusion dans Matthieu 18/10. « Les anges, si vous y croyez, dit-il en
substance, sont comme Dieu, ils sont revêtus d’éternité et comme eux, vous
serez revêtus d’éternité. »
Les
anges ont-ils une réalité physique ? Ont-ils un sexe ?
Amusez-vous à disserter sur cette question, comme les sages théologiens au
moment du siège de Constantinople cela vous aidera à passer le temps, mais ne
vous apportera aucune réponse. Il faut dire qu’à l’époque de Jésus, la question
des anges était d’actualité. On cherchait même à préciser leur nature. Dans le
Livre d’Hénoch ( 2 eme siècle avant J.C) on trouve toute une classification des
anges qui va du plus simple, au bas de l’échelle, jusqu’au sommet de la
hiérarchie où l’on trouve les quatre archanges dont les noms nous sont
parvenus mais que la Bible n’a pas retenus(1). Le Nouveau Testament
effleure la question en mentionnant seulement l’un d’entre eux : Michel dans le
livre de l’Apocalypse.
La
réalité sur la résurrection n’est pas dans nos élucubrations humaines, aussi
élaborées soient-elles. Nos théories n’apportent rien de plus à
l’affirmation de la vie qui nous vient de Dieu. Si nous sommes en Dieu notre
vie s’absorbe totalement en lui quel que soit notre état.
(1) Michel, Raphaël, Uriel, Gabriel
.
Si
les théologiens de Constantinople, lors du siège de la ville par les Turcs
s’étaient mieux attachés à lire leur Bible, et ce texte en particulier au lieu
de spéculer sur le sexe des anges, ils auraient eu la réponse à leurs
questions. Ils auraient pu alors concentrer leurs réflexions sur une meilleure
stratégie de défense de la ville. Elle n’aurait peut être pas été prise et la
face du monde en aurait été changée. Je fais écho ici, à une anecdote sur les
préoccupations des théologiens pendant le siège de Constantinople par les
Turcs. Ils débattaient sur la nature des anges alors qu’il y avait des
questions plus urgentes à se poser concernant leur salut.
En
fait, la question qui est au centre de ce passage est bien celle du salut. Il
s’agit de définir le fondement de la foi, et Jésus répond sans ambages que
c’est la résurrection. « Si le Christ n’est pas ressuscité, dira Paul dans
l’épître aux Corinthiens, notre foi est vaine. » et si notre foi est vaine,
nous n’avons aucune espérance, ni dans cette vie, ni dans une autre. Si notre
foi ne repose pas sur la résurrection notre message n’a aucune valeur.
L’espérance chrétienne repose sur cette certitude et non pas sur des fantaisies
comme celles concernant l’existence des anges. Pourtant c’est de cela que
semble parler Jésus.
Vous
l’avez bien compris, Jésus tourne les propos de ses adversaires en dérision. Il
n’a pas l’intention de nous entraîner sur des chemins qui mènent à des
spéculations sans importance. Ses interlocuteurs en inventant une parabole
naïve veulent le faire tomber dans le panneau des contradictions. Comme
toujours, Jésus s’en sort en détournant le coup. Il parle des anges pour rester
à leur niveau, mais en même temps, comme s’il entrait dans leur jeu il donne
une information incontournable, à savoir que celui qui croit n’est plus
concerné par la mort. Oublions donc les anges et le paradis et attardons-nous
sur la question de la résurrection, car c’est là la vraie question. Jésus, en
s’appuyant sur les textes nous dit que la mort n’a plus d’importance. Elle est
dépassée, elle est réduite à une illusion et elle n’a aucune emprise sur notre
devenir.
C’est
la question de Dieu qui préoccupe Jésus. Qu’est-ce que Dieu pour toi
semble-t-il nous demander ? Dieu
joue-t-il un rôle fondamental dans ton existence ? Ce faisant, Il nous
montre
d’une façon surprenante dans quelle direction il faut chercher
la réponse. Et pour cela il nous fait remonter jusqu’à Moïse en faisant
allusion à cette vieille
histoire du buisson
qui brûle sans se consumer.
Nous
avons tous lu ce récit décrivant la présence de Dieu quand il parle à Moïse au
travers d’un buisson(1). Dieu se présente à lui comme le Dieu de tous ceux qui
étaient avant lui, le Dieu d’ Abraham, d’ Isaac et de Jacob, le Dieu de ses
pères. Il ajoute, mais ce n’est pas dans la citation de Jésus: « Je suis celui
qui suis ». C’est cette expression qui a de l’importance. Si elle n’est pas
dite, c’est pour que vous notiez son absence afin que vous la remarquiez mieux.
Dieu
se présente comme celui qui conjugue sa présence au monde par le verbe exister. Les générations passées se
sont confiées en lui, et en lui elles ont continué à exister. Elles ont trouvé
en lui le sens de leur vie et la mort n’a pas eu le dernier mot sur elles. Dieu
est celui qui donne la vie à tout ce qui est menacé par la mort. C’est parce
qu’en lui, la mort disparaît que notre vie prend du sens. Pourtant, depuis que
nous sommes en âge de comprendre ou de réfléchir on nous a enseigné comme une
évidence que tout ce qui vivait était destiné à mourir.
Dieu
se porte en faux
contre une telle facilité de langage. Jésus
affirme qu’en
intervenant dans nos
vies, Dieu change notre destin et transforme en espérance notre existence qui
était inscrite dans un programme de mort. Tout le témoignage des Ecritures va
dans ce sens. Elles trouvent leur fondement dans l’histoire du peuple de Moïse, nous y revenons, qui menacé de mort certaine, par un dur
esclavage
en Égypte se vit promis à
une vie nouvelle par l’intervention de Dieu. C’est autour de cet événement que
tourne toute la révélation. C’est en l’évoquant que Jésus nous rappelle que la
réalité de Dieu est porteuse de vie et qu’elle impose la vie là où la mort est
considérée comme l’aboutissement normal de l’existence.
Cette
idée chemine tout au long
des Ecritures et prend
place dans le témoignage de la plupart des écrivains bibliques. Elle s’achève
dans le récit de la passion de Jésus. Elle décrit sa mort en termes de victoire sur le
néant et d’ouverture sur l’éternité.
Cette
idée est déjà présente dès les premières pages de la Bible. Au commencement
quand le monde incréé n’était encore qu’une masse informe et que le tohu-bohu
régentait le chaos primitif, l’intervention de Dieu fut décrite comme
l’injection de la vie dans ce qui ne vivait pas
encore. La mort serait donc à
l’origine des êtres, elle n’en serait pas la fin. C’est la mort qui était déjà
dans le commencement et c’est la vie qui donne du sens à ce qui va advenir.
L’histoire des hommes commencerait donc
par leur mort et s’achèverait dans une vie qui n’a pas de fin.
Il
en va de même pour les hommes que nous sommes. Dans une conception normale des
choses, dès le premier balbutiement du nouveau-né, son existence s’inscrit dans
un programme de mort dans lequel s’achèvera sa vie le plus tard possible. Il
est banal
de dire que l’enfant
apprend à mourir en même temps qu’il apprend à parler. Car sa vie ne saurait
s’achever autrement que par sa disparition. Jésus pour sa part voit les choses
autrement et il
nous apprend à nous
aussi, à les voir autrement. Dès son premier pas, l’enfant doit apprendre
à marcher vers ce Dieu qui échangera sa mort déjà prévue contre la vie qui lui
est donnée.
La
rencontre ou la découverte de Dieu est un moment fondamental de notre existence
à partir duquel tous nos comportements prennent une autre valeur puisqu’ avec
lui ce qui est irréel devient réel. Ce qui est passager devient éternel. La
présence de Dieu rend les choses tellement différentes que l’on ne sait pas
comment on pourrait prétendre croire en lui et garder ses distances par rapport
à lui.
Tous
n’en sont pas conscients, tous ne savent pas percevoir le moment où, surgissant des profondeurs de
nous-mêmes, Dieu s’impose à nous et
modifie notre manière d’exister. Si l’expérience est offerte à tous, tous ne la
vivent pas
vraiment. Jésus s’est
alors efforcé de nous donner des repères pour
permettre
de discerner la présence de Dieu. Dieu est présent,
toutes les fois que les forces négatives qui nous entraînent vers la mort sont
conjurées. Il est présent dans l’espérance qui permet au plus faible d’avancer.
Il est présent dans l’audace du juste qui défie la mort alors qu’on le cloue
sur le bois. Il est présent quand, malgré l’injustice qui lui est faite
l’innocent continue
à prier. Jésus nous
apprend à découvrir la présence de Dieu, non pas dans ce qui est spectaculaire,
mais dans ce qui transforme notre vie intérieure.
Plutôt
que de se rendre visible à tous, Dieu tient à être découvert par chacun des
humains qui habitent cette terre. Nous discernons alors sa présence dans les
tressaillements de notre cœur quand nous sommes épris d’amour pour les autres.
Avec confiance, nous entrons alors
dans une autre conception
de la vie.
Il
est difficile de mettre des mots sur cette réalité, car tout cela n’est encore
que mystère. Mais ce mystère contient la vie, et la vie ne peut être anéantie.
Ce mystère est si profond que nous sommes amenés à croire que même ceux qui n’y entrent
pas ou qui ne le comprennent pas, ont quand même leur part à cette vie
que la mort ne peut détruire.
Et
les anges me direz-vous ? Vous avez sans doute compris qu’ils relèvent plus
d’une manière de parler que d’une réalité. C’est sans doute décevant car cela manque de merveilleux, mais
n’est-il pas plus exaltant de savoir que Dieu, nous
intègre depuis
toujours dans un
processus de vie qui prévoit notre dépassement continuel.
(1) Exode 3: 6Dieu dit : n'approche pas d'ici,
ôte tes sandales de tes pieds, car l'endroit sur lequel tu te tiens est une
terre sainte. Et il ajouta : C'est moi le Dieu de ton Père, le Dieu d'Abraham,
d'Isaac et de Jacob Moïse se cacha le visage, car il craignait de diriger ses
regards vers Dieu... 13 Mais s'ils me demandent quel est ton nom que leur
répondrai-je? Dieu dit à Moïse : je suis celui qui suis...
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