mercredi 19 juin 2019

Luc 11-17 la multiplication des pains - dimanche 23 juin 2019



Luc 9- 11-17 la multiplication des pains 23 juin 2019 




10 Les apôtres, à leur retour, racontèrent à Jésus tout ce qu'ils avaient fait. Il les prit avec lui et se retira à l'écart, du côté d'une ville appelée Bethsaïda.11 Les foules s'en aperçurent et le suivirent. Il les accueillit ; il leur parlait du règne de Dieu ; il guérit aussi ceux qui avaient besoin de guérison.

12 Le jour commençait à baisser. Les Douze vinrent donc lui dire : Renvoie la foule, pour qu'elle aille se loger et trouver du ravitaillement dans les villages et les hameaux des environs ; car nous sommes ici dans un lieu désert. 13  Mais il leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Ils dirent : Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple. 14 En effet, il y avait environ cinq mille hommes. Il dit à ses disciples : Installez-les par rangées d'une cinquantaine. 15 Ils firent ainsi ; ils les installèrent tous. 16 Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la bénédiction sur eux. Puis il les rompit et se mit à les donner aux disciples pour qu'ils les distribuent à la foule. 17 Tous mangèrent et furent rassasiés, et on emporta douze paniers de morceaux qui étaient restés.

Jésus nous surprendra toujours parce qu’il réagit rarement dans le sens où nous le souhaitons. Les disciples excités par leur expérience sont   fatigués, ils espèrent un peu d’écoute et de compassion de la part de Jésus. Ils sont aussi angoissés par le fait que le tétrarque qui a fait mourir Jean cherche à voir Jésus.  Jésus quant à lui semble abonder dans leur sens, c’est pourquoi il les emmène en promenade pour prendre un peu de repos.  Inutile, la foule plus rapide qu’eux les a rejoints. On se reposera plus tard, on mangera à un autre moment, Jésus leur sacrifie sa disponibilité pour se consacrer à plus démunis qu’eux.

Ainsi en est-il de ceux qui ont choisi de mettre leurs  pas dans ceux de Jésus et de répondre à sa suite à l’appel de Dieu. Il leur faut aller de l’avant, même s’ils sont  fatigués.  La mission a sans doute été rude. Ils ont sans doute besoin  de nourriture matérielle et spirituelle, ils ont besoin de partager leur aventure.  Ils ont en fait besoin que l’on s’occupe d’eux, négligeant tout sentiment d’empathie, Jésus considère qu’il y a plus urgent. Frustrés, ils restent dans leur coin.

C’est cela qui se passe bien souvent, même dans ces Églises que nous fréquentons. La plupart  de ceux qui sont venus assister au culte y sont venus  parce qu’ils avaient besoin de Dieu, parce que leur cœur avait besoin de s’épancher, et  la plupart du temps, ils entendent des  paroles qui leur  disent que les autres, sont plus à plaindre qu’eux.  On leur parle du souci de Dieu pour les autres, on les invite même à leur consacrer du temps et de l’argent. C’est alors qu’ils se sentent frustrés. Ils le sont  d’autant plus qu’ils savent que ces exhortations  donnent dans le vrai. Ils savent intérieurement  qu’ils sont en quelque sorte des privilégiés par rapport  à d’autres, mais pour cet instant,  ce n’est pas leur sujet de préoccupation. 
Ce qui les intéresse, c’est que Dieu se penche sur leurs soucis et qu’il apaise leurs angoisses. En entendant une exhortation à s’intéresser aux autres, ils ont l’impression de s’être trompés de lieu. Ils voudraient être ailleurs.  C’est dans ce climat que se situe le  texte que nous méditons, et nous découvrons en commençant  que deux camps sont en train de naître dans l’entourage de Jésus et ceux qui se croient plus  proches de lui nourrissent déjà des sentiments hostiles à l’égard de la foule qui constitue l’autre camp.

Nous partageons nous aussi   le  désarroi des disciples. Ils espéraient la compassion de Jésus, et c’est la foule qui y a droit. Quand  nous participons à la vie de son Eglise, nous aimerions parfois que Jésus  s’occupe de notre âme, au lieu de nous culpabiliser, par prédicateurs interposés au sujet de   ce que nous ne faisons pas. 
Bien entendu, tous ces gens qui accouraient en foule à la suite de Jésus n’étaient pas venus pour être mobilisés afin de devenir les premiers bâtisseurs du Royaume de Dieu.  Jésus ne semble même pas avoir l’intention de les enrôler parmi ses  amis,  ni de constituer avec eux  un premier contingent pour mener une  révolution   dont  il serait l’instigateur. Ils espèrent seulement sans le savoir  que  Jésus mettra quelque chose de nouveau dans leur vie. Il n’y a pas donc pas de concurrence entre les disciples et la foule, mais ils  ressentent mal une telle situation.

Pourtant, Jésus a mis ses amis à l’écart, il ne les a pas bousculés, il les a laissés tranquilles pour qu’ils se reposent un peu avant de les mettre au travail. Car pour Jésus, c’est l’action qui prime sur l’inaction. C’est le dynamisme qui prend le pas sur la contemplation. Il va se comporter  comme si le fait de se mettre au travail sous son impulsion était un baume  suffisant pour leur donner de la vigueur. Pour Jésus, semble-t-il,  il n’y a aucun avenir dans un repli sur soi, car la vie qu’il nous donne ne peut se vivre que dans le mouvement. 

Les gens qui forment de cette foule sont comme des brebis sans berger, est-il dit dans un autre évangile au sujet de  ce même événement. Curieusement, Jésus ne se propose pas d’être leur berger. Pour répondre à leur détresse, Jésus les a enseignés et ils ont sans doute été réceptifs puisqu’ils sont restés. Mais celui qui enseigne n’est pas forcément celui qui prend en charge. On ne sait d’ailleurs pas ce qu’il leur a dit, mais on peut le supposer. Il leur a dit que s’ils suivent son enseignement, ils n’auront plus besoin de berger. L'enseignement  qu’il leur donne leur suffit pour qu’ils deviennent eux-mêmes autonomes car Jésus veut en faire des êtres assez dynamiques pour se battre pour leur propre cause. Ils n’ont besoin ni de maître ni de gourou. Jésus leur a indiqué la voie qui donne du sens à la vie et en écoutant Jésus, ils ont été remplis du désir de vivre.

Il leur a donné  de l’espérance !  Et maintenant le groupe des amis de Jésus n’a plus qu’un désir : celui de se séparer de la foule et de le récupérer  enfin, car ils sont bien avec lui. Ses amis lui conseillent  de  renvoyer la foule  avant qu’il ne soit trop tard. Jésus abonde dans leur sens,  il n’a pas l’intention, quant à lui,  de les garder autour de lui, mais il ne suit pas leurs injonctions, car ce n’est pas fini, il faut maintenant que tous mangent.  Face à Jésus s’opposent maintenant deux groupes  qui ont le même besoin celui de manger. Le plus agressif est celui de ses amis. La question qui se pose et de savoir s'il vaut mieux se séparer pour que chacun trouve individuellement sa pitance  ou vont-ils se rassembler et assouvir ce besoin commun ensemble? La réaction du chacun pour soi est classique, mais  Jésus  quant à lui ne l’entend pas de cette oreille.

Nul ne sait de quoi a été fait  le miracle, même si on peut l’imaginer. Mais les deux fractions rivales ont mangé et partagé  et tout cela a été organisé  de telle sorte que ce sont ceux  qui se croyaient  les plus proches de Jésus, c'est à dire ses disciples, qui reçoivent la charge de servir les autres  alors que depuis le début ils avaient l’intention de ne rien faire. Ce que l’on sait c’est que la foule a commencé à se mobiliser et qu’elle a été nourrie. C’est sans doute  en  mettant les disciples encore fatigués au service de cette foule  que l’espérance que Jésus avait  mis en eux  a pu se communiquer  aux autres.  Le miracle, n’a donc pas tellement été celui de la multiplication des pains. Il a consisté à mobiliser deux fractions rivales et à les faire collaborer. Il  a pu se réaliser parce que  les disciples qui avaient l’intention de laisser tout  faire à Jésus se sont  mis au travail et qu’ils se sont mis au service des autres. 
On a pris l’habitude de considérer que les disciples de Jésus étaient des râleurs qui comprennent toujours trop tard ce que Jésus attend d’eux et qui se font prier pour accomplir les désirs du maître. Nous leur ressemblons  sans doute, quand  nous aussi nous trainons les pieds et que nous renâclons pour rendre compte de l’espérance qui est en nous.  Il n’empêche que malgré leur indisponibilité, c’est quand même par eux que s’est accompli le miracle.  

La fin du récit nous laisse entendre que cela se passe dans l’urgence. Le soir tombe, la nuit approche, c’est la nuit de l’angoisse et de l’incertitude, il faut que tout soit dit et que tout soit compris avant que les ténèbres ne surprennent tout le monde. Il faut que chacun reparte, animé d’une puissance de vie nouvelle qui lui permettra de franchir les obstacles que l’obscurité lui réserve.  Mais, Jésus n’a donné à personne une potion magique qui déjoue les obstacles, il a insisté  sur la notion de service.  Il leur a donné une espérance  qui les remplit d’énergie, mais les difficultés de la vie subsistent. Espérance et service, voila deux notions qu’il faut nous appliquer à mettre ensemble.

vendredi 7 juin 2019

Jean 16/12/15 La vérité: réflexion sur l'avenir de la planète dimanche 16 juin 2019






La Vérité Jean 16:12-15


12 J'ai encore beaucoup à vous dire, mais vous ne pouvez pas le porter maintenant. 13 Quand il viendra, lui, l'Esprit de la vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de sa propre initiative, mais il dira tout ce qu'il entendra et il vous annoncera ce qui est à venir. 14 Lui me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi pour vous l'annoncer. 15 Tout ce qu'a le Père est à moi ; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prendra de ce qui est à moi pour vous l'annoncer.


Lire aussi : Jean 18/35-38

Matthieu : 27/24


Tout au long de l’Évangile de Jean, Jésus  s’interroge sur la Vérité. A la fin de ce même Évangile, Pilate en signant la condamnation à mort de Jésus se demande ce qu’est la Vérité. Mais en bon politique, il s'en lave les mains.  Bien qu’il en parle, la vérité ne fait pas partie de ses préoccupations principales. Ce qui compte pour lui, c’est sa vérité et non pas la vérité. En ce sens, nous lui ressemblons. La vérité semble donc être simplement une opinion,  pourtant, la recherche de la vérité fait partie des préoccupations spirituelles ou intellectuelles de tous les peuples et de tous les temps. C’est en son nom que l’on a fait les meilleurs et les pires des choses, c’est en son nom que l’on a fait taire les uns en les tuant, ou que l’on a fait crier les autres en les torturant. Pourtant la vérité est notre préoccupation première en matière de spiritualité.  La Vérité est au cœur de la Bible, car le Dieu d’amour, le Dieu de paix ou le Dieu de l’espérance, est aussi le Dieu de vérité


« Qu’est-ce que la vérité? » Demandera Pilate en se lavant les mains quelques jours après l’entretien de Jésus avec les siens sur la vérité, rapporté  dans l’Evangile de Jean. Pilate signifie par ce geste qu’il ne s’implique pas dans la mort de Jésus. Pourtant il va envoyer à la mort, sans état d’âme particulier, celui qui justement se propose de l’entretenir de la vérité, c’est dire que la vérité n’a aucun attrait pour lui, tout au moins la vérité telle qu’elle émane de Jésus. Pour Pilate, la vérité, c’est l’ordre, la discipline et la soumission. La vérité se limite à sa préoccupation immédiate. Il ne la vit que dans l’instant, mais cette vérité-là est éphémère, elle est très vite érodée par le temps. Quelques années plus tard, la décision de l’empereur qui enverra Ponce Pilate en exil changera, sans doute, sa conception de la vérité. De bourreau il deviendra victime, et il méditera alors d’une autre manière sur la vérité en attendant que la mort lui ferme les yeux sur sa propre vérité ou les lui ouvre sur la vérité de Dieu, mais on n’en sait  rien.



Ainsi il y a plusieurs vérités, il y a celles qui appartiennent à la logique des hommes, qui varient au gré du temps et des modes. Elles sont multiples et prennent  différentes formes suivant les temps et les moments. Mais il y a aussi une vérité qui dépasse l’homme qui est d’ordre métaphysique et qui ne s’accomplit qu’en Dieu. Il y a donc des vérités : Il y a la vérité toute relative qui est celle des hommes et qui s’oppose au mensonge tel que les hommes le conçoivent, et puis, il y a une vérité qui nous dépasse, qui vient d’ailleurs et qui est la seule qui soit digne de retenir notre intérêt parce qu’elle vient de Dieu, parce qu’elle est en Dieu. Sa recherche ne préoccupait pas particulièrement Pilate, comme nous l’avons vu, ni ne préoccupe pas beaucoup de nos semblables, comme nous le verrons. Quoi que ?



Cette aspect de la vérité qui se révèle en Dieu  nous dérange parce qu’elle a profondément divisé les croyants entre eux, c’est pourquoi   nous ne la saisissons que partiellement. On n’y entre que patiemment, et partiellement,  au prix de sacrifices  personnels qui nous amèneront à réviser certains aspects de notre foi.  Cela réclame toute notre attention et nous demande d’oublier et de dépasser  toutes les vérités relatives qui nous habitent, car c’est à ce prix que nous accéderons aux battements du cœur de Dieu.


Beaucoup d’entre nous pourtant limitent leurs relations à Dieu à l’acte de foi par lequel ils découvrent qu’ils sont  individuellement sauvés par grâce. Ils en font la seule vérité accessible à leur foi.  Ils  se limitent  au salut individuel qui concerne chaque individu, mais  le salut qui préoccupe aujourd’hui nos contemporains, c’est un salut collectif c’est celui de la planète toute entière, et c’est sur cet aspect des choses qu’il faut chercher la vérité de Dieu.

En fait, la foi ne doit pas se limiter au seul aspect, de notre relation personnelle à Dieu, elle doit dépasser notre souci individuel de relation avec lui pour s’étendre à toute la collectivité humaine.  Elle place Dieu devant nous comme Sauveur et Libérateur de   tous les hommes.

Le secret de notre foi dépend de la manière dont nous allons approfondir notre connaissance de Dieu en dépassant notre situation personnelle. Notre foi doit se remplir d’un contenu qui va donner du sens aux termes de Sauveur et de Libérateur du monde qui doit qualifier  Dieu. C’est ainsi que nous allons poursuivre notre recherche sur la Vérité.


Alors que les enjeux sur l’avenir du monde semblent de jour en jour s’aggraver, alors que les uns prophétisent un avenir sombre pour la planète et que d’autres tels Pilate s’en lavent les mains, nous avons peine à entendre la vérité telle qu’elle pourrait  émaner de Dieu. Les Eglises, quant à elles, pour la plupart du temps ne semblent faire écho qu’à des vérités émises par les penseurs qui les  ont pour la plupart empruntées  aux Ecritures elles-mêmes mais qui ne sont pas perçues comme pouvant venir de Dieu. On parle de solidarité, de partage, de responsabilité,  d’intérêt pour le prochain, les Eglises, comme le monde se colorent en vert mais l’espérance  ne semble pas s’imposer comme un élément déterminant pour l’avenir.  En parlant d’espérance pour qualifier leur attitude concernant l’avenir du monde  les églises donnent l’impression de botter en touche et de parler un langage obsolète. Or l’espérance, nous dit les Ecritures,  c’est le pari que Dieu a toujours fait sur l’homme.


Depuis l’origine des temps l’espérance a été inscrite comme élément décisif de la volonté divine, même si nous n’avons pas su et  ne  savons toujours pas la saisir. Ainsi, en guise d’exemple, je dirais qu’on on a toujours lu et interprété le récit d’Adam et Eve, comme celui de la chute  de l’homme qui l’a  enfermé pour toujours dans une culpabilité dont il ne se sort pas. Il a été considéré pour toujours comme  coupable  des échecs du monde liés à son péché qualifié d’originel. Cette tare se répéterait de générations en générations jusqu’à la fin des temps et aurait amené la planète à l’état où elle en est aujourd’hui. Seule le salut individuel acquis par Jésus pourrait modifier le sort de chacun. Mais n’est-ce pas  du sort de tous dont il s’agit ? 


N’y aurait-il pas une autre lecture possible de ce récit? Ne faudrait-il pas plutôt considérer ce mythe comme l’expression de la chance de l’humanité qui sous l’impulsion de Dieu, face au péché de l’homme l’aurait rendu  industrieux,  si bien qu’il  il se mettrait à inventer de nouveaux modes de présence au monde, il ferait face  à toutes sortes de situations hostiles et il s’en sortirait en inventant toutes sortes de situations  nouvelles. Il  inventerait l’industrie et construirait des villes, cultiverait les champs. C’est ce que dit le texte biblique. Pourtant les hommes, prisonniers de leur avidité, sont sans cesse  passés à côté de leur chance en ne tenant pas compte  de leurs semblables, les moins chanceux qu’ils n’ont cessés d’opprimer. Si leur avidité était la  cause  de tous  leurs échecs, la chance  n’a jamais cessé de s’offrir à eux comme un perpétuel défi qui se formulait toujours en termes d’espérance.


Dans leur perpétuelle fuite en avant, leurs intuitions étaient bonnes, mais ils se sont la plupart du temps mis à suivre la mauvaise voie  et à s’appuyer sur leur mauvais penchants dont seule une conversion radicale pourrait les libérer et les ouvrir à l’espérance. Dérapage après dérapage, les inventions humaines   ont conquis toute la planète et les plus forts ont toujours semblés  imposer leurs lois. Pourtant,  les plus optimistes ne baissent pas les leurs garde et c’est leur espérance qui finit par  s’imposer. 

Si la folie semble avoir    gagné du terrain, l’espérance aussi a sans cesse progressée. Quelques exemples : Jadis le moindre coupable selon la justice en vigueur était torturé  et devait rendre compte de ses forfaits en subissant une condamnation à mort qui se soldait par la perte de leur vie. Aujourd’hui  les exécutions capitales  sont en pleine régression et la vie reprend ses droits. Si jadis l’homme avait droit de vie et de mort sur les siens, aujourd’hui la violence contre les femmes et les enfants   est proscrite et punie presque de partout. Sans qu’on s’en rende vraiment compte c’est l’espérance  qui semble s’imposer. Alors que le monde fait mine de moins croire en Dieu, il  se contente  simplement de manifester sa foi en l’avenir de manière différente. 


Alors que de partout, en tout cas dans le monde occidental, on fait comme si Dieu n’avait plus d’influence et qu’on ne se souciait nullement de sa présence. C’est pourtant à une vie meilleure pour tous que l’on travaille  et que l’on repousse au loin toute menace de mort. N’est-ce pas là la promesse que Dieu nous fait dans les Ecritures ? Si le succès  de l’entreprise n’est pas acquis, il est en bonne voie. L’homme rejoint dans ses aspirations celles que Dieu lui a toujours révélées.  S’il nous apparaît que  la planète est en danger, il ne faut pas pourtant pas  négliger les mains qui travaillent à la sauver avec les bonnes armes qui sont celles de Dieu qui les arme de jour en jour d’epérance..