Romains 8/8
8 Ceux qui sont sous l'empire de la chair ne peuvent plaire à Dieu. 9 Quant à vous, vous n'êtes pas sous l'empire de la chair, mais sous celui de l'Esprit, s'il est vrai que l'Esprit de Dieu habite en vous. Et si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas. 10 Or si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l'Esprit est vie à cause de la justice. 11 Et si l'Esprit de celui qui a réveillé Jésus d'entre les morts habite en vous, celui qui a réveillé le Christ d'entre les morts fera aussi vivre vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. 12 Ainsi donc, mes frères, nous sommes bien débiteurs, mais non pas envers la chair — pas pour vivre selon la chair. 13 En effet, si vous vivez selon la chair, vous allez mourir ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les agissements du corps, vous vivrez. 14 Car tous ceux qui sont conduits par l'Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 En effet, vous n'avez pas reçu un esprit d'esclavage, qui ramène à la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d'adoption filiale, par lequel nous crions : Abba ! — Père ! 16 L'Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, s'il est vrai que nous souffrons avec lui pour être aussi glorifiés avec lui.
Un des buts essentiels et toujours inassouvi de notre vie, est la recherche du bonheur ! Cette recherche est tellement intense qu’elle finit souvent par confondre le plus bref moment de plaisir avec le sentiment de bonheur. La moindre décharge d’adrénaline ou la moindre émotion passagère se trouve chargée de la même intensité que celle que suggère l’idée même du bonheur. Il suffit en effet d’un coup de pied bien ajusté sur un ballon qui entre dans les buts sans que personne ne puisse l’arrêter pour que le journaliste qui rapporte l’événement qualifie de bonheur le résultat de ce coup de pied bien ajusté. Si c’est un match de coupe du monde il parlera même de vrai bonheur ou d’un bonheur total.
Nous cherchons évidemment à réaliser ce sentiment dans notre vie personnelle par tous les moyens . Nous serions pleinement satisfaits si nous pouvions avoir une vie professionnelle épanouie avec une épouse ou un compagnon que l’on aime, entouré d’enfants beaux et intelligents dont les réussites scolaires et sportives nous feraient honneur. Ne serait-ce pas là la clé du bonheur ?
Beaucoup s’en contentent et ne vont pas chercher plus loin pour considérer qu’ils baignent dans un bonheur parfait, mais une telle approche est bien réductrice. Elle ne prend en compte que la réussite matérielle, si bien qu’une telle existence finit par apparaître comme repliée sur elle-même pour celui qui en veut davantage. Elle ne dépasse pas la monotonie du quotidien qui à force de se répéter de jour en jour finirait par engendrer la lassitude. Tout cela nous amène à constater qu’il manque vraiment quelque chose dans notre existence et qu’il nous faut chercher plus loin pour trouver la clé du bonheur !
La tête, bien évidemment est le siège de l’esprit. C’est lui qui commande tous les mouvements de notre corps. C’est lui qui suscite les sentiments de notre cœur, c’est lui qui provoque en nous les désirs, c’est lui qui ordonne à nos membres de réaliser ce que nous désirons faire, c’est lui qui maintient le contact avec Dieu et qui permet à Dieu d’avoir une emprise sur nous. Quand notre esprit se met en harmonie avec celui de Dieu, notre vie se transforme et le bonheur peut s’installer durablement en nous. L’espérance peut alors s’emparer de toute notre existence. Nous ne pouvons vraiment être heureux que si l’harmonie s’installe entre les désirs qui naissent dans notre esprit et la réalisation de ceux-ci dans notre existence. Or pour que cela se produise, il faut que Dieu lui-même vienne animer nos pensées, car lui seul sait ce qui est bon pour nous .
La place prise par l’esprit est considérable dans les évangiles, car c’est par lui qu’il nous est dit que Dieu agit en nous. Encore faut-il que nous nous rendions disponibles. Au cours des siècles les hommes ont cherché à s’approprier les chemins du ciel. Ils ont cherché par les sacrifices et les actions charitables à se concilier les faveurs de Dieu ! Ne le font-ils pas encore ? Ils ont cherché par leurs longues prières, par leur ascèse, par leurs jeûnes et leurs privations à pénétrer dans les lieux où Dieu pouvait habiter. A Pentecôte, c’est le ciel lui-même qui a été ébranlé et c’est Dieu lui-même qui est venu vers les hommes. C’est lui qui a pénétré leur demeure. Il a pénétré en eux par le feu de son esprit et les hommes ont été transformés de l’intérieur. Ainsi, ont-ils découverts que le chemin du ciel était celui par lequel Dieu venait vers les hommes et que la clé du bonheur était celle qui permettait à chaque individu d’ouvrir son esprit pour que Dieu y pénètre et se saisisse de sa vie.
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